IFREMER et Ville Close à Concarneau (18/06/2013)
Concarneau a su développer une certaine image de marque avec ses sites historiques, comme la Ville Close par exemple, et doit tout faire pour tenter de la préserver. Cette image de marque s’est aussi développée autour des liens forts que la commune entretient avec l’environnement marin. L’IFREMER, Institut de Recherche Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer basé sur le territoire communal, en est la preuve.
L'IFREMER
L’institut, spécialiste de la connaissance des océans, travaille sur des thématiques telles que l’écologie et la gestion des milieux marins, l’aquaculture, et développe des partenariats dans la recherche scientifique (biochimie et les biotechnologies…). La gestion des milieux marins n’est pas sa compétence la plus facile à exercer. En effet, l’Homme a su tirer profit des océans de nombreuses manières différentes et cela peut provoquer notamment des conflits d’intérêts. Un exemple de conflit d’intérêts est le cas de l’Archipel des Glénans, située au Sud-Ouest de Concarneau, où les différents usages de la mer et des milieux côtiers comme la pêche, le tourisme, la plaisance se font concurrence. A tous ces intérêts s’ajoute l’intérêt écologique des milieux marins qui peine parfois à s’imposer face aux autres. Surtout en Bretagne où l'océan est assez impacté par les activités humaines à cause :
- des résidus d’agriculture intensive
- des pollutions accidentelles telles que les marées noires
- de la pression touristique
- Ou encore de l’exploitation irraisonnée des ressources sous-marines.
Face à ces menaces pour la biodiversité marine, des réglementations ont vu le jour, tels les quotas de pêches (Taux Admissible de Capture, Programme d'Orientation Pluriannuels).
La ville close de Concarneau :
Par son côté forteresse de la Mer, Concarneau a su garder ses remparts et faire de la Ville Close, un atout majeur de son développement. Vauban y a d’ailleurs entrepris énormément de travaux, notamment pour l’artillerie. Cette forteresse était à l'origine censée protéger la réserve en eau douce de la ville.
Aujourd'hui, la ville close est devenue l'image de Concarneau. Elle regroupe en son sein des monuments historiques ainsi qu’une rue commerçante. D’ailleurs les emplacements sur la rue sont sources de revenus pour la commune. On y trouve aussi des logements sociaux, environ une centaine. Le musée de la pêche s’y est aussi implanté, il accueille 25 000 touristes par an, et emploie 6 salariés. On peut noter la très faible existence de parkings, ainsi les touristes doivent se stationner plus loin. Cela est dans une logique, de préserver ce site mais aussi de faire « perdre du temps » aux touristes, ainsi ceux-ci consomment dans ce temps imparti.
On peut d’ailleurs aussi noter la présence de végétations sur les murs, maintenant on laisse faire la Nature, cela permet de développer la biodiversité en ville. Cela est aussi un bon prétexte pour diminuer les coûts d’entretien en ville. Dans cet aspect nature, des parterres sont créés, environ 4 à 5 ouvriers peuvent y travailler. Une partie naturelle, espace vert est là avec de nombreuses espaces, on retrouve un espace fermé et un autre ouvert, de nombreux fourrés sont sources de création d’habitats. L’ambiance y est plutôt forestière.
La sécurité est bien sûr une notion clé, que cela soit la nuit, mais aussi pour tout ce qui concerne les urgences. Une place transformée en amphithéâtre permet d’accueillir des animations de plein air. Cela est source d’attractivités.